Le poids du silence: un fardeau invisible, destructeur, un abîme intérieur
Le silence, loin d’être un espace neutre, peut se transformer en un abîme où les émotions se noient et les souffrances s’enkystent. Il n’est pas toujours synonyme de paix ou de sérénité ; il peut être le cri muet d’une douleur insupportable, la prison d’une âme blessée. Chacun de nous connaît sûrement plusieurs facettes du silence. Pour ma part, j’ai fait l’expérience de quelques-unes qui peuvent se décrire comme:
Le silence imposé : Il est celui des victimes de violences, de discriminations, de traumatismes. Il est le fruit de la peur, de la honte, de la culpabilité. Il est le poids des mots tus, des vérités étouffées.
Le silence choisi : Il peut être une forme de protection, un moyen de se préserver du jugement, de l’incompréhension. Il peut aussi être une stratégie de survie, une façon de se rendre invisible pour éviter les coups.
Le silence social : Il est celui qui entoure les sujets tabous, les souffrances invisibles. Il est le produit des normes sociales, des stéréotypes, des préjugés. Il est le mur qui sépare les individus, les empêchant de se comprendre et de se soutenir.
Le silence intérieur : Il est le dialogue interrompu avec soi-même, la perte de contact avec ses propres émotions, ses propres besoins. Il est le résultat d’une blessure profonde, d’un manque d’estime de soi, d’une difficulté à s’accepter.
Dans notre monde, où les choses du monde semblent nous sortir de la voix tracée par le Créateur, même avant notre conception, nous pouvons nous engager avec foi à nous essayer au silence rompu. Oui, le silence rompu, je le définis comme l’émergence d’un espace où la guérison, la reconstruction et la solidarité peuvent s’épanouir. C’est donner aux voix réduites au silence la chance de résonner, et aux blessures cachées l’opportunité de cicatriser.
Aux blessures des attentes, le pardon pour lumière.
Farida Abèni OSSENI AGOSSOU
Dispensatrice de faveurs imméritées reçues.


                        
Dans notre monde, où les choses du monde semblent nous sortir de la voix tracée par le Créateur, même avant notre conception, nous pouvons nous engager avec foi à nous essayer au silence rompu. Oui, le silence rompu, je le définis comme l’émergence d’un espace où la guérison, la reconstruction et la solidarité peuvent s’épanouir. C’est donner aux voix réduites au silence la chance de résonner, et aux blessures cachées l’opportunité de cicatriser.
Aux blessures des attentes, le pardon pour lumière.
J’ai vraiment été touchée par vos mots.
je suis ravie
Je suis très apaisée en lisant ces mots.