Capsule du mois de Septembre: Donner, donner, oui donner et ne jamais cesser de donner

𝐂𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮’𝐮𝐧 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐞̀𝐫𝐞.

Je repense à cette femme que je croisais souvent devant la boulangerie du quartier.
Assise sur un carton, sa fille endormie dans les bras.
Presqu’un tableau. Tellement figée que les passants ne la voyaient plus.

Et moi ?
Moi aussi j’ai détourné le regard.
Par gêne, par fatigue, par ce réflexe si humain de vouloir s’épargner l’inconfort.

Jusqu’au jour où c’est moi qui ai eu besoin d’aide.
Pas financièrement, non.
Mais d’un regard. D’une présence. D’un « je te vois ».
Et ce jour-là, j’ai compris :

➡️ 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐞́𝐭𝐞𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐩𝐞𝐮 𝐝𝐞 𝐥𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐬𝐨𝐢. 
➡️ 𝐋’𝐢𝐧𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞̀𝐠𝐞 𝐩𝐚𝐬, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐬𝐨𝐥𝐞.

Dans nos hôtels, nos familles, nos lieux de cultes, dans nos quartiers, dans nos vies professionnelles aussi : l’écoute, la compassion, un simple mot peuvent tout changer.
𝐒𝐎𝐘𝐎𝐍𝐒 𝐁𝐈𝐄𝐍𝐕𝐄𝐈𝐋𝐋𝐀𝐍𝐓.

Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour.
Ne regrettons jamais d’avoir été bons.
Comme l’eau éteint le feu qui flambe, ainsi l’aumône effacerait les péchés; soit dit en passant.

Que Dieu accorde à chacun de nous la grâce de vivre heureux sur terre et nous guide dans nos actions de partage et de bienveillance.

Pas besoin d’être parfait. 𝐉𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧.
𝐄𝐭 𝐬𝐢 𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐜̧𝐚 ?

Farida Abèni OSSENI AGOSSOU
Dispensatrice de faveurs imméritées reçues.